J’ai les joues fatiguées du maquillage et des larmes. Ca abîme la peau mine de rien tout ça.

Ca attriste le tout, les rides qui apparaissent, toutes discrètes, insignifiantes, la peau prend un autre grain, amère… Faut hydrater tout ça, prendre soin, manger correctement, faire du sport, blablabla… T’as déjà vu une femme parfaite ? Tu sais, la fille, nue, sublime, sans maquillage ni retouche… Nan nan nan tu m’as pas encore vu nue^^ Jte soupire au nez d’ailleurs chère

inconnue. Avoue tu adores me lire comme ça, suivre des délires, des bouts de mots, de pensées. Au moins je peux pas t’entendre soupirer, mais inconsciemment je te sens crois moi. A l’autre bout du monde, mon inconnue, ma petite vie du bout du globe, mon soupir triste, mon sourire doux. Je te rie au nez, à ta figure chiffonnée par le maquillage ou par les pleurs. Je crois en rien, pas en toi en tout cas. T’es mon moi et je suis blasée de toi. Jte vire à coups de méchants mots. Je  te laisse pas ici pourrir mes sourires, jvoudrais pas que ma vie sonne faux. Je veux pas finir poussiéreuse, vieux piano dé

saccordé. Juste avoir appuyé sur quelques t

ouches, pour que ça sonne faux, ça non jamais. Je veux de la jolie mélodie. Pas de vilains accords trop souvent entendus. « Lettre à Elise » c’est beau mais c’est vide de sens pour moi. Je veux des auteurs inconnus, comme toi que je connais trop, des mots enflammées, des passions, des sourires surtout je peux pas vivre sans, comme je peux pas vivre sans ton regard triste. C’est nul décrire pour rien. Non ne râles pas, bien évidemment j’écris pour toi, peut-être je me sens moins seule mon inconnue.

Je te veux belle, je te veux souriante, sans cette petite note de tristesse dans le regard mon inconnue. Je peux pas me passer de toi, comme c’est drôle, sans toi, jsuis juste un sourire dans le noir, dans la cohue, dans le vide. Tu donnes un sens a tout ça mais tu détruis aussi. Je vais pas pouvoir m’en sortir. Je ferais mieux de te laisser, de nous laisser, dans notre solitude de l’instant. N’oublie pas mon inconnue que je te connais par cœur, de t’avoir assez vu, entendu et souris. Sécher tes larmes aussi.

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