Le prince
Le prince s'en alla, le doux rire des fées
Résonnant comme des cloches à ses oreilles.
Cette mélodie à nulle autre pareille,
En un unique instant l'avait ensorcelé.
Son banjo sous le bras, il s'en allait, marchant,
Empli d'allégresse, un peu triste pourtant
Ces fées couraient, riaient, et gambadaient, heureuses,
Sous le Soleil et sous la Lune mystérieuse.
Et lui était venu, pensant les enjôler,
Mais au lieu de cela, elles l'avaient chassé.
Il était maintenant content de les laisser,
Vivre leur vie de fées sans être dérangées.
Il alla par les villes, et à travers les champs,
Et racontait quand il croisait une bonne âme,
La vie des jolies fées, dans chacun de ses chants.
Mais au coin de son oeil, on voyait une larme.